Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 285 ) sénat de l'Eglise et le conseil des papes. A son avénen1ent, il s'étoit fait uue loi de ne rien statuer d 'in1portant saus prendre leur avis. Il n'en travailloit pas i11oins lui-111ên1e; pers.onne ne connoissoit n1ieux ces règles saintes dont il étoit dépositaire; il en faisait une étude habi– tuelle. On ne le vit jatnais interron1pre ce tra– vail; et il s'étoit rendu rb1stoir~ de la religion si fan·1ilière, qu'il avoit préseutes à)'esprit tou• tes les lois de l'Eglise, et qu'il les ci toit .de n1én1oire con1n1e s'il les avoit eues sous les yeux. Il avoit puisé dans cette étude ce zèle ar– dent, l'arne de toutes ses actions; ceux qui le voyoient de près, ne se sont depuis rappelé qu'avec attendrissen1ent les 111arques éclatan.– tes qu ' il en a données tant de fois; n'en citons que cet exemple: Hontheirn , suffragant de Trèves, avoit pu-– blié, sous le non1 en1pruuté de Febronius _, un livre trop farneux, où les r ègles les plus sain– tes de la discipline étoient renversées' et qui portoit atteinte aux principes de la foi. J-'e sage pontife ne se pressa pas de condan1ne~ l'ouvrage, voulant laisser le ten1ps au re– pentir. En pressant l'auteur· de se rétracter, e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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