Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 285 ) résolutions qu'exigeoient les circonstances. Il 11e s'est jamais découragé, et il a toujours t110uvé des ·ren1èdes à des 111aux qui parois-· soient désespérés. L'envie voyoit déjà avec inquiétude un pays si voisin d.u royaun1e de Naples, couvert d'une brillante culture; les n1η sérables habitans cle l' Abruzze, attirés par les délices de ce nouvel Eden; une ville n1agni– fique s'élevant du sein des n1arais desséchés; le port de rl,erracine, offrant un abri sûr aux petits bâtimens , et rivalisant avec celui de Naples. Mais les soins du gouvernement temporel étoient hier• loin d'absorber f attention et le ten1ps de Pie VI. Il 11'ignoroit pas qu'à la di– gnité de prince il joignoit celle de pontife. Quelques person11es lui tén1oignoient un jour leur étounen1ent de la pron1ptitude de son retour des 1"1arais-Pontins. Il leur répondit : << Je suis chef de l'Eglise, et je ne veux pas » que les intérêts de tant de communautés » chrétiennes et de toute la catholicité, souf– » frent de n1on absence >). Ro111e chrétienne lni doit plusieurs établis– sen1ens religieux. Il fit construire une église , un sén1inaire, une bibliothèque, à l'abbaye de e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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