Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 282 ) i .. endre à l'Italie l'inappréciable service du des~ séchen1ent des marais. Ce dessein généreux une fois conçu, il en poursuivit l'exécution avec confiance, jusqu'au 1i1on1ent où les usur– pateurs de son trône lui en ôterent les n1oyens. A son retour à Ro1Tte, .jJ s'assura d'a])ord les l fonds nécessaires pour une entreprise aussi dispendieuse. ~fin qu'elle ne pesât point sur ]a partie pauvre de ses sujets , il établit une banque qui , sous le no1n de Mont-des-Marais, devoit recevoir les. so1nmes consacrées à la bon11e œuvre. Des souscriptions volontaires procurèrent bientôt des fonds considérables. Quand ils furent épuisés, il y en1ploya ses propres épargnes, et crut devoir faire des emprunts au trésor de N'otre-Dan.le-de-Lo– rette, dans la crainte de trop charger, aux dépens du peuple , la caisse de la chan1bre apostolique. Le pontife faisoit un voyage tous les ans au n1ois de 111ai, pour considérer l'état des tra– vaux, et ranin1er tout par sa présence. Que des déhorderne1• inattendus eussent comn1e détruit toutes les espérances, 011 l'a vu partir presque sans suite de Ron1e, pour visiter les ouvrages, donner des ordres, et prendre les e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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