Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

• .et annoncèrent en lui n1oins le souverain que le tendre père et le vrai an1i de son peuple$ Le gouverneur cle Ron1e fut répri1nandé, et n1enacé de perdre sa place, pour n'avoir pas arrêté avec assèz d'activité et de fer1neté les désordres publics. Le préfet de l'Annone fut privé d'un traite111ent annuel, et astreint à ren<lre ses cornptes. On supprin1a un, grand non1bre de pensions; ce qui déchargea, cha– que année, la chan1bre apostolique, d'une dé– pense de quarante rnille écus ron1ains. Plu– sieurs autres traits sen1blabJes n1arquèrent les pren1iers jours <.le sorl règne, et lui ouvrirent tous les cœurs. Le projet d.e dessécher les Marais-Pontins auroit pu effrayer un courage ordinaire; celui du vertueux pontife n'en fut point ébranlé. Il alla, sans délai, visiter lni-111ên1e cette con– trée désolée. Ceux qui l'accon1pagnoient re– marquèrent la douleur dont son cœur paternel fnt accablé, lorsque, du haut d'une colline, il vit à ses pieds les ravages qu'avaient opérés et Je ten1ps et les eaux, les: ;brouillards en1- poisonnés crui s'étendoient au loin' les dan- . .. . . ' " gers qui n1enaço1ent quiconque oso1t s arreter sur ce terrain funeste. Il résolut aussitôt .de e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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