Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 280 ) » pètent jusqu'à satiété, que l'homme naît li– » bre, et n'est soun1is à l'autorité de personne; » ils représentent en conséquence la · société » con11ne un an1as d 'idiots, dont la stupidité » se prosterne devant les rois qui les oppri– >) ment; de sorte que l'accord entre le sacer– » doce et l'en1pire, n'est autre chose qu'une )> barbare conjuration contre la liberté natu– » relle de I'hon1n1e >>. Pie VI sortoit très -rarement, et toujours acco1npagné. Il n'avait aucun goût pour le sé– jour de la carnpagne, ni n1ên1e pour aucune de ces récréations innocentes que les hon1mes les plus graves s~ pern1ettent, afin de se dé– lasser tle leurs travaux. Il passoit la belle saison au palais Quirinal, et le reste de l'année au Vatican. l~a seule dissipation qu'il se dqnnât, étoit d'aller, presque tous les ans , faire un . voyage aux Marais-Pontins. Partout, livré à des occupations sérieuses et aux fonctions de son état, il déd~ignoit les entretiens frivoles, et f u y oit plutôt qu'il rie recherchoit la société des fen1111es .. Pouvoit-il n1eper une conduite plus exemplaire? Plusieurs actes de vigueur avoient signalé ~on er1trée dans le ~ouver11e1ne11t te1n:porel ,,_ e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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