Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 2 79 ) . recueillit clans Ro111e une fernn1e peu fortu– née qui avoit eu ·soin de son enfance, et, dès sa première distribution des grâces ecclésias– tiques, préféra les prélats les plus honnêtes et les n1oins riches. A ces actes de bienfaisance et de justice , il en joignit de fern1eté...... Il se 1l1ontra hun1ain, accessible, laborieux, tempérant; en un n1ot, son début concilia presque tous les suff1·ages. Il partageait so11 ten1ps entre ses devoirs religieux, son cabinet, son Muséum et la bibliothèque du Vatican. P1E VI donna la l'lre1nière preuve de son zèle, en s'efforçant de réprin1er cette philosophie • ' • • ' I n1eurtr1ere qui con11nenço1t a se n1ontrer ever- sive du trône et de l'autél. Dans sa lettre en-· ,. cyclic1ue à tous les évêques de l'Eglise, pour leur annoncer son élection : c< Arrachez le n1al » du inilieu de vous, leur disoit -il; c'est-à– » dire, éloignez de la vue de vos troupeaux, ' ' avec une grande ~orce et une continuelle vi– » gilance, tous ces livres en1pestés qui les cor- » ron1proient ...... Ces philosophes efl'réués, )> continuoit-il, entreprennent de briser tous » les liens qui unissent les hom1nes entre eux, ,, qui les attachent à leurs souverains et les J} contiennent dans le devoir. Ils disent et ré- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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