Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 2 77 ) du n1onde, pour conten1pler l'éclat des rayons de sa gloire. Quel spectacle que celui de ce roi– pontite, jouissant ainsi du bonheur de voir dans la plus vaste enceinte ses troupes et ses sujets à ses pieds, con1n1e ils sont dans son cœur ! Le vicaire de Jésus-Christ établi sur le n1ên1e cirque où le cruel Néron fit in1n101er tant de victin1es à sa haine pour le non1 chré– tien : quel triornphe pour la religion !.... De toutes parts règne un profond silence; et tan– dis que chacun soupire après ses faveurs, du l1aut de sa chaire, soutenue dans les airs avee n1agnificence _, Pie VI jette un regard de bonté sur cette in1n1ense fan1ille; son cœur est én1q; il se lève n1ajes~ueusen1ent, portant sur so11 auguste front le triple diadên1e; et les n1ains d.e sa tendresse et les yeux ~e sa foi s.ernhlent aller puiser dans les cieux les trésors de gràces ·qu'il prodigue à Rome, à l'univers : Urbi et orbi. Ainsi, nous raconte un écrivain sensible et religieux, ainsi l'avons-nons conternplé souvent dans toute sa splend~ur et sa gloire.... ~ Quels souvenirs, et quel contraste !. . . . j\f ais retra.çons-nous l'origine et le cours d'un pon– tificat à jan1ais n1én1orable. Benoît XIV lui fraya la route des dignités s=iintes, le regarda e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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