Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 272 ) >) de n1on a111i, et qu'on avoit obtenu pour n1oi t> la donlourcuse ressource d'aller occuper sa J> place. Je fus n1alade à l'hôpital; au n1ilieu de )) traite111ens qui n1'étoient fort n écessaires_, on n 111 'en chassa après six sen1aines. J'allai re– » joindre i11es con1pagnons d 'exil dans ce triste )' séjour. l\ies pre111iers entretiens roulèrent » sur 111011 an1i. Je n1'inforrr1ai de ses derniers » n10111ens; je de111andai à visiter so11 ton1- » beau : il n'étoit pas loin de l'habitation. 1VIes » co111pagnons ine conduisii·ent à l'entrée d'un » bois, dans un terrain de sable ; une petite » croix étoit tornhée par t e rre; je la relevai, » je priai pour n1o·n a1ni : je de111andai à ce » jeune confesseur de la foi de prier pour n1oi. » Je n1'unis à lui pour donner, comn1e lui, >' à Dieu, et 111a n1ère, et i11es an1is, et n1a pa... » trie. Je de111a11dai à n1es con1pagnons d'în·– " fortune de n1e réunir à 111011 ami, si la n1ort » n1ettoit fin à i11es peines : elles ont été gran– )> des en ce lien i11isé rabl c . Ils n1e Je pron1i... ·)> rent. Pe11dant n1011 séjour dans cette retrai– » te, j'ai souvent dirigé n1a pron1enade vers » ce to111beau; j'en revenais toujours paisible » et résigné à n1es 111anx. Ces.détails sont a1Ili– ·» geàns, et cependant je les confie à l'amitié, »pour e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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