Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 270 ) >..> disposoit leur hu111hle çouche, les aidoît h » nettoyer leurs habits, et plus d'une fois, sous ~> le prétexte de leur ôter leur chaussure, il ,, baisoit leurs pieds par respect; -Jes regar– » dant corr1n1e des confesseurs de la foi. » Le r 2 n1ars i 798, on enleva cent soixante• >, quinze déportés des prisons d'e Rochefort_, et » ils furent en1barqués sur une frégate qui se » rendoit à Cayenne. M. Agaîsse étoit de ce >> non1bre; il partit avec courage, i11uni des » .sacren1ens. Je lui <lis que je ne tarderois pas >> à le suivre. Le vaisseau qu'il i11ontoit, après >J bien des hasards, aborda à Cayenne, le 15 » juin I 798. M. A gaisse étoit délicat et 111a– » lad~. Quarante-cinq. déportés furent placés » à l'hôpital. Les habitans, plus hun1ains que » les administrateurs, cherchèrent à sauver le » plus qu'ils purent de ces infortunés, d'un >> nouvel exil à Cona111ara , lieu dans lequel on n transféra les déportés, et qui fut leur to111- » beau, ou pour eux le séjour d' une affreuse >> n1isère. Les sœurs de l'hôpital et une fan1ille 1> distinguée de Cayenne, obtinrent de ragent )) colonial de pouvoir placer M. Agaisse et » deux prêtres dans un triste ré<luit situé de » l'autre côté <.le la grande en1bouchure de la e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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