Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 269 ) drissant tén1oign3ge de la foi, de la piété et èe la douce sensibilité ùe son jeune a111i. « l er. septcn1bre 1805. » La note que l'on n1c den1ande rappelle à » 111on cœur un souvenjr hien <louloureux. Je n savois que M.__ A.gaisse avoit une bonne 111ère. J> Ce jeune ho1T1n1e, pieux, n1odeste et airna– »· ble, 111'avoit fait à Rochefort le dépositaire » de sa conscience, et je l' ain1ois con1n1e i11on » enfant .. ~I. Agaisse fut arrêté et conduit à n },ontenai, cl' où le directoire le fit transférer )) à Rochefort. J'y fus conduit n1oi- même, >' pour être transporté à CaJ·enne. Je ne fus >> pas long-4en1ps renfern1é dans les prisons >} de Rochefort, sans y. distingt:Iet" M. A gaisse. » Il auroit pu s'évader c9n1n1e dix-sept de ses » con1pagnons ; il ne .le voulut pns .. Je 111e liai » d'an1itié avec ce pieux et excellent jeune )) ho1n111e; tout rn'y convioit, sa douceur, son » innocence, sa sérénité, sa n1odestie .. Une de » se$ occupations étoit de consoler les déportés » qui a1~ri voient <;haqne jonr , accablés de )) lassitude' souvent après quarante et n1ên1e n soixante jours de n1arche. Surtout les prêtres n ·de la Belgique ~ étrangers parn1i nous; , >l· :excitoient sa charité ; à leur arrivée, il leur e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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