Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 268 ) » sort. Ne vous affiigez point, je vous prie; je J) suis content, je suis heureux. 1\Ière chérie, » que j'ain1e toujours davantage, priez le Sei– » gneur pour n1oi , je vous le de111ande en » grâce. Cher parrain, ne n1'oubliez pas non » plus , toutes les fois que vous lui adresserez » quelque prière. Frères , sœurs , parens, » an1is, je vous salue tous; priez tous pour >l 211oi. Je vous recon1111ande aussi tous i11es ' ' confrères. Pensez à nous , co1111ne nous » pensons à vous. Adieu, i11a chère et llonne )) Inère, adieu. » Votre très-affectionné fils , » I-Ienri AcA1ssE, clerc tonsltré ". Le 1 2 n1ars. 1798, ]e jeune Agaisse fut en1l1arqué pour C3yenne, avec cent soixante– qn;nze autres déportés. Jusqu'ici nous l'avons entendu lui-n1ê1ne, dans sa touchante corres– })Ondance avec sa bonne 111ère et ses autres parcns, auxquels il étoit lié par les nŒuds les plus tendres selon la nature et selon la religion . .Ecoutons n1ainte11ant un vertueux confrère d~ son emprisonnen1ent et de sa déportation, un pieux confesseur de Jésus -(~hrist, qui va nous rendre, d'après son cœur, le pins atten- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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