Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 25 ) à le corr1hattre, s'instruisit d'a}Jord dans les écrits précieux des pren1iers apologistes de la religion chrétienne, ne négligea pas de lire et d'approfondir les défenseurs n1odernes de la foi de Jésus-C.hrist, et y trouva un fonds· de conviction d'autant plus solide, qu'ils s'accor– dent pa1faiten1ent avec les pren1iers. Pour tirer le remède du n1al n1ên1e, l'habile vicaire par– courut, n1ais avec la pern1Îsfi ion forn1elle de .ses supérieurs, les livres les pl us fan1eux des sophistes eux-mêines; et telles étoient déjà l'étendue de ses lun1ières, la sûreté de son coup d'œil, ses hun1bles et henrenses dispositions, la docilité de sa foi, qu'il trouya <lans ces livres pestilentiels de quoi soutenir sa croyance, par l'excès mên1e de l'avcngle111ent dans les incré– dules, et de quoi fortifier la foi des fidèles et confondre f audace de l'in1pie. «Pourquoi donc, » disoit-t-il aux adversaires <le la vérité, pour– '> quoi vanter si fort, au préjudice de la révé– » lation, cette raison orgueilleuse qui n'a servi » qu'à égarer les plus grands génies, puisqu'il " n'.cst ~ien de si absurde qui n'ait été soutenu ;, par quelque philosophe, et que, Join de s'ac– » corder entre eux sur Jes devoirs de l'hon1me, l> il~ n'ont ja1nais pu produire le plus léger e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=