Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 266) » pectables par leur piété. Il · nous est arrivé >J dernièren1ent de Bretagne un vieillard âgé » de quatre-vingt-deux ans : il y en a de )) soixante et soixante-dix ans. Nous avons , J> aussi avec nous plusieurs ecclésiastiques de >l Louvain ..... , et un jeune ho111111e déporté ' ' cornn1e prêtre, quoiqu'il ne soit pas rnên1e » tonsuré ... Nous son1n1es tous gais et contens ... » Adieu , bonne et toujours tendre i11ère .••. J> Il ne me reste plus qu'à vous prier de J) 1)enser :1 n1oi devant Je Seigneur. Adieu, je >> vous en1brasse de tout mon cœur en Jésus– » Christ, qui est toute notre force , notre >) appui, notre consolation, en qui seul · je >> n1ets et veux n1ettre à l'avenir toute n1a » confiance J).. Il sen1bleroit que sa lettre du 21février1798, et nous n'avons pas eu la consolation d'en re– couvrer d'autre , pourroit être considérée con1me le testan1ent dicté par l'amour filial, et ensuite par toutes les douces et innocentes affections de la nature, n1ais renforcées de la vigueur et du courage que la foi seule peut inspirer. c< J'ai eu le bonheur ·de recevoir votre » lettre du 7 de ce n~ois. Oh ! nia tendre » et bonne rnère, que D.ieu veuille vous con- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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