Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 264 ) les n1arques d'abatteinent que renfcrmoit· la précédente. (( Dieu soit loué à jan1ais, n1a )) bonne et tendre n1ère ! Plus je vous écris, »> plus je voudrois vous écrire ... Je crains que » ina dernière lettre ue vous ait trop alar~ >) mée... Je vous avoue que j'étois bien triste: » aujourd,hui, grâces à notre Seigneur, je >' suis assez content. Le bon Dieu sait adoucir » mes peines, et rendre n1oins pesante la ci~oix » qu'il veut que je porte à présent. Bénissez-le » pour n1oi, ma bonne n1ère, et priez notre » Sauveur de n1e pardonner, si je fais un si l> mauvais usage de nia prison ; il ine par– » donnera, si vous 1' en priez pour n1oi. » Nous venons d.e perdre dix-sept de nos )> co111pagnons d'infortune, douze laïques et » cinq prêtres : i1s se sont sauvés de nuit .... » Dès le lenden1ain de leur départ , on nous » n1enaça de nous n1ettre aux fers quatre à » quatre..... Nous son1mes plus resserrés : » on nous défend absolun1ent toute commu""' l> nication avec les personnes du dehors. Dieu » soit loué de tout! .... Nous somn1es actuel– » lement en prison quatre-vingt-deux; il y a » avec nous cinq vicaires générau~ ( ùe Luçon ·, » (le Chartres, de Toul, de Sâissons et de e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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