Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 263 ) >t peines et de toutes les inquiétude~ que je lui » ai causées tant de fois par ma faute. Cher " frèr~, soyez donc, je vous prie, le fidèle ir:t– J> terprète des sentimens que je voudrois être » à n1ême de lui exprimer de vive voix. Oui, " si je désire encore de revoir Rezé , si . je >> den1ande au Seigneur la grâce d' en1brasser » ma tendre mère , c'est afin · de lui té111oigner » toute ma reconnoissa11ce , le plus grand res– n pect et la plus grande soun1ission. A gréez » donc, ma chère et très-respectable i11ère, » cette foible satisfaction, et je serai content ; , " et si c'est la volonté du Seigneur que je .ne » vous voie plus désormais, soun1ettoris-nous– » y de tout notre cœur, et ne cessons jamais >~ d'adorer la divine Providence , qui , co111111e » une bonne n1ère, ne nous châtie tant, que " parce qu'elle veut nous faire 111iséricorde. Et >l vous tous, mes chers et tendres frères, soyez » persuadés que, quelque distance qu'il Y. ait • • • • • ., entre vous et moi, Je vous ain1era1 tOUJ ours. » La seule grâce que je vous prie de m'accorder, » c'est de s?lliciter auprès de Dieu pour n1oi » sa n1iséricorde. Consolez notre tendre i11ère, » et obéissez~lui de tout votre cŒur ". Dans sa leftre du 1 3 janvier" il se reproche e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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