Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 2·6~ ) jeone confesseur de la foi paroît uri n1on1ent s'abattre sous le poids de ses peines , avec quelle ·sainte in1patience , avec quel nohie cou1"age il ..se relève ensuite , pour se reposer en Dieu seul de tous les. événen1ens de la.' vie.! c' Dieu soit loué à jan1ais, n1a chère )) et respectable 111ère! J'ai reçu ce n1atin votre )) lettre du 27 décen1bre :· je 11'ai pu Ja lire >' sans verser des larm-es. Qu'il est dur, >> 1nère bien-ai111ée, d'être ainsi séparé de >> vous! Ces jours derniers je les ai passés l> dans la plus grande tristesse..... Il faut » boire le calice jusqu'à la lie. Dieu veuille )) que je fasse un bon usage de toutes mes )) peines ! n1ais, hélas ! que j'ai lieu de craindre )) d'être obligé de faire péniteµce de nla pé– l> nitence n1ême. Ah! chère et respectable ' . ' . . >1 n1ere, s1 vous n1 a1111ez· encore, priez, con- ». jurez le ciel d'avoir pitié de n1oi, J'en1brasse· )) de tout 111on cœur mo11 cher paI'rain : Dieu >) bénisse ce tendre et fidèle a111i ! en quelque n endroit que j'aille, il sera toujours cher à >> mon CŒ~ ur·. Priez le bon Dieu pour n1oi , je )} vous en conjure> n1on che-r frère!: consolez ' ' lna bonne, n1a tendre, i11a respectable n1ère: )~ <lé<lon1n1agez - la pour 1noi de toutes les e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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