Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 261 ) Le 5 décen1bre, il scn1hle que ses heureuses dispositions devcnoieut encore plus sensibles. c< J'ai vu avec plaisir que vous ne vous inquié– » tez point; Dieu veui1le , tenù.re 111ère, aug– )) n1enter et fortifier en vous ce courage, cette >' fern1eté et cette résignation à la volonté de >> Dieu, que je ne cesse et que je ne cesserai >> d'ad111irer ei1 vous. Oui, nia bonne n1ère, » je vous l'avoue dans toute la sincérité de n1on » cceur, je n 'ai el ne peux trouver de conso– )} lation qu'en Dieu seul ..... Je vous en sup– )) plie, ne cessez tons de prier le Se·igneur pour » 111oi ....• Oh! n1a bonne 111ère, que j'ai be– >> soin de l'assistance du ciel! Dieu veuille i11e » pardonner nles fautes passées ... Chers a111is, )) rappelez-vous de n1oi, rappelez-vous votre )) frère Henri; ne l'oubliez pas devant Je Sei– « gneur. Nous ne nous reverrons peut-être >> j a1nais, n1ais ne nous abattons pas pour cela; » Dieu le veut ainsi : hun1ilions - nous devant >) 1 ui, adorons ses décrets in1pénétrablcs..... » .._t-\ dieu, chère et respectable n1ère, je vous. >-) en1 brasse de tout rr1on cœur en Jésus-Christ )) notre Sejgneur ». ·Si, dans sa lettre du 2 janvier 1798, datée· de la. 111aison de réclusion de Rochefort, le· e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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