Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 2·57 ) n si tendren1ent? Oh! t11a bonne mère, crue je » serois aise de vous parler un instant! l\f ère >l chérie , je le répète , que je serois ai5e de )) vous voir! Ne pourriez-vous donc pas venir? . )) n1on frère n1e l'avoit cependant fait espérer. >) Comment est - il lui - n1ên1e? Oh! combien » je soupire après l'heureux n1on1ent où je .. n pourr~i le voir ! .... . J'espère bien voir de- » i11ain soir quelqu'un de n1es frères, ou, s'ils » sont trop occupés, envoyez le cher Sin1on. )) Donnez-·moi, je vous prie) cette consola– )) tion. Surtout, si vous ne pouvez pas venir, , . . . . . >1 ecr1vez-n101 u11 petit 111ot, car Je crains que >> vous ne soyez 111alade ; oui, je le c~ains, et ' \ f' d i> ce n est peut-etre pas sans on en1ent ..... >) Adieu, j'es.pèàre vous voir de111ain, et si j'ai » cette jouissan:ce, je partirai content. Encore }> :une .fois, adi~u, bonne i11ère... ; je vous e1n– '1>· brasse de tout mon cœur ». Précéden1ment, il avoit écrit à sa fan1ille, de Saint.-Fulgcns, où on l'avoit arrêté. Il fai~oit espérer que cet accident n'auroit pas de suite, et il ajoutoit: cc Je con1ptois »l den1ain e1nbrasser mon frère; i11ais, hélas, t.l » faut encore faire un sacri.fice, je le fais bien >1 volontiers..Mère que j'aime si te~àren1ent, 1> ne n1' oubliez pas, priez pour moi ~ recom.. IV. 17 e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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