Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 256 ) 11ai, ensuite à Niort, et enfin à Rochefort ., il resta dans les nntisons de r éclusiori, jns– <1n'au 1 2 n1a1~s 1 798, époque de son emhar– quen1ent pour Cayenne. M·ais, dans les diverses prisons que nous venon·s de citer, le jeune confesseur de la foi continua son intéressaute correspondance avec sa vénérable n1ère ; ils étoient si dignes l'un de l'autre! et, dans ces diflërentes lettres, nous voyons un i11élange ex– quis (le sensibilité, de confiance; de résigna- ·tion, d'abandon aux volontés du rI,rès-Haut. On diroit qu'à n1esure qu'il approche de l'é– ·poque de son second et dernier exil, son an1e s'élève toujours davantage au-dessus <le la fai– ble humanité .. Sa lettre datée de M:ontaign, Je 19 septem– bre i 797, décèle un attendrissen1ent, je ne dirai pas pardonnable, niais bien i1aturel dans un cœur aussi tendre qu'il se montra constan1n1ent religieux. cc Ma bonne n1ère, je ne peux 1ne détermi– )) ner à partir pour Fontenai, sans apprendre '> auparavant de vos nouvelles; car, je vous » l'avoue, je ne sais à quoi attribuer ce silence. » Êtes -vous inalade, n1ère bien- ain1ée? .... » Vous n1'auriez donc oublié, n1èrc que j'ainl.e . » SI e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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