Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 255 ) » tendre n1ère de nl'acquitter, de son côté, » auprès de tous i11es an1is et de toute nia fi1- " n1ille; qu'elle en1brasse pour n1oi tous n1es u frères et sœurs, que j'aitne bien tendren1ent. » Adieu, n1ère chérie, adieu, bon frère; " portez-vous bien tous,· et priez pour n1oi. » I-Ienri AcA1ssE » • .Ayant eu connoissance du décret qui rappe· ]oit les prêtres exilés, et qui eut lieu dans l'été de 1 797 , après des débats entre le directoire frauçois et le corps législatif, 1nais qui fut ré– voqué, le jeune Agaisse quitta Tolède, et re– vint en France. Il étoit n1uni <l'un passe-port des autorités espagnoles, et il paroît qu'il n'é– prouva aucune difliculté jusqu'à Bordeaux. · I...forsqu'il arriva dans cette ville, on le pressa de prendre un passe-port sous un non1 en1- prunté, ou~ s'il conscrvoit son propre nom, d'y iudic1uer et de s'y donner une profession mécanique; 111ais il ne put jan1ais se résoudre à triîre un 1~1ensonge qui, peut-être, lui auroit sauvé la vie. Il continua sa route avec son seul passe-port espagnol. Au con1n1ence111ent de sep· ternbre 1797, inis en prison à Saint-Fulgens, de là,· co11duit à l\tfontaigu, puis à Fonte- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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