Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 254 ) " avez éprouvé et si vous éprouvez encore des » peines et des traverses. \ 1 oudriez-vous être >> co11duit par une autre voie , par une voïe )) toute d1flërente de celle par où ont passé ;, tant d'autres. Ah I s'il n1'étoit pern1is d'en– >> trer ici dans quelques détails! si je pouvois, •> sans rien craindre, vous développer ici 111a » pensée, vous verriez conibien vous êtes heu· >> reux, et co1nbien vous devez bénir la Pro– » vitlence ! )) Ne croyez pas, bon frère, que l'exil soit >1 un lieu de délices; à la vérité , des an1es » charitables ne nous laissent n1anquer de rien; >> n1ais vous ne savez pas ce que c'est que l'exil. )> Tous ceux qui sont ici voudroient se retrouver » où vous êtes; et d'où vient, je vous prie, » <JUe personne 11'est cor1tent de son sort l » vous en devinez sans doute la raiso11? on n'a >> que des vues charnelles, et on s'afflige quand J) on devroit se rejouir. " Je vous souhaîte, ô 111on cher parrain, » une bonne fête; soyez bien persuadé que je '> ne vous ou}Jlierai pas ce jour-là; priez le bon . >) Dien pour moi. l\1es an1is vous en1hrassent, '> et l'un cl'eux saine en particulier n1a bonne )) .n1ère, qu'il ai1ne beaucoup. Je prie cette e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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