Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 252 ) >' cherchera le bonheur où il ne se trouve >) n ullen1ent ; îl fera consister la religion dans >J quelques pratiques ex té rieures..... Il sera » indiflërent pour les choses saintes; peut-être » n1ên1e se rno11trcra-t-il dur envers les n1al– " heureux, les .pauvres; il se fera des nécessités » de tout; il s'excusera de son peu de charité, » sur des besoi us i111aginai res; il oubliera » qu~on ne peut se sauver qu'en adorant Dieu, >) qu'en airnant tous les hon1111es. Oui, n1on » bon Joseph, je te le répète ; si tu n'es bon » eqvers tout le rnonde, si tu ne regard.es n les pauvres con1111e tes propres frères, si >) tu i1e les secours, si tu r1'aimes vrain1e11t » Dieu, tu ne seras jan1ais l1eureux. Ah! ten– )) dre an1i , que ne n1' est~- .il pern1is de te dire )) de vive voix ce que je peuse, et que ne >) puis-je te tracer ici quelques-unes de ces n vérîtés dont je suis pénétré. )) Dites-lui, nia bonne n1ère, que je suj,s » bien persuadé qu'il sera fern1e, et qu'il sau~ >' ra bien. se conserver intact.. Je suis entré » dans ce petit détail , seulen1ent pour lui ;) faire connoître qu'il est })ien <lifl1ci1e de se » sauver dans un état où, pour l'ordinaire, » on ne voii que frautlcs et tro111peries ; ou e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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