Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 251 ) ' ' au mêtne sort. Je ne crains cependant pas » de n1anquer; cela t)e n1'inquiète point du ,> tout; je rr1'abandonne à la divine Provi– »· dence ". J_Jc bon fils pouvoit-il n1anquer jan1ais d'ê– tre un bon frère? Le sensible A gaisse écrit de Tolède, le 7 juin 1796: c< Je vous salue, n ô ma bonne i11ère ! que je serois aise de » vous voir encore uue fois! Je reçois et je » lis toujours vos lettres avec une riouvelle )> jouissance....... Qne je suis charn1é d'ap- u prendre què 111011 bo11 fi·ère Joseph se » porte au bien! Dieu veuille qu'il continue. » Dites - lui, je vous prie, c1ue je l'exhorte » à être toujours bon, loyal, sincère, sin1- n pie, naïf..... Qu'il prenne garde cl' oublier » que la vertu seule est la source du bonheur. » Il ne peut, il ne pourra jan1ais être heureux, » qu'en s'y attachant de tout son cœur ..... >l Engagé dans le i11onde, il lui sera plus fa– » cile de prendre . pour règle les n1axi1ï1es cor– )) ron1pues du siècle; s'il n'y prend garde, ,, bientôt il perdra cette crainte salutaire que >> vous lni avez inspirée dès ses plus tendres » années. Bientôt il sera don1iné par l'ambi– >> tion , p.ar le désir d' a111asser du bie11; il e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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