Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 2 49 ) » mon cœur, elle donne le caln1e et la paix à » 11100 an1e. Ouj, ina très-honorée n1ère) j'ai >> lu avec tant de plaisir la lettr:e qui n1'annon– » çoit que vous existiez encore, ainsi que n1es >> frères et sœurs; elle n1'a tait tant d'in1pres– n sion, que j'ai den1euré quelque ternps con1rne » interdit. Je n'osois me persuader que ce que >) l'on n1e disoit fût véritable, il n1e sen1bloit » qne c'étoit un songe; car depnis long-temps » je vous croyais n1orte. Le sort de n1es bien– " ain1és frères et sœurs ne 111 'i nquiétoit pas )) i11oius. Je pleurois, je gén1issois en secret, ' ' et priois Di eu sans cesse de vous faire n1isé– " ricorde. i\tlais vous vivez ! j'en suis ravi ! » Dieu soit béni; Dieu veuille que je puisse » encore vous revoir, ô la i11eilleure des in ères! » et en1brasser nies frères et sœurs, qui me » soul toujours présens à l'esprit. » Je pense bien, n1a bonne n1 èr e , que n1on / n sort ne vous aura pas n1oius inquiétée; fa– » niitié que vous rne portiez ne n1e le fait que »·trop croiee . Depuis trois aus que j'ai été privé J) du plaisir de vous écri1·e, j'ai .eu beaucoup )J de peines et de traverses, qui u'ont été rien )) sans doute en con1paraisou des votrcs : n1ais ~) la divine ~rovidence, cp1i n'ahaudonue jan1ais e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=