Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 246) son ~upplice. On leur pron1it une son1me con– sidérable s'ils procuroient son évasion: les pro– positions furent acceptées, et tous les n1oyens d'exécution concertés. Mais il falloit persuader le prisonni er de Jésus-Christ. Avant d'accep– ter l'offre généreuse de ses an1is, îl voulut s'as- . , . ' . . . su rcr si son evas1on n occas1onero1t point une foule de n1ensonges et de faux sern1ens , aux– quels seroient expost-!s les gendar111es, pour se justifier auprès des tribunaux, et pour échapper aux poursuites de lenr prétendue in– fidélité. ~I'ous ces e1nharras ayant été pesés et i~éfléchis, rho111n1e de Dieu r efusa les proposi– tions qui 1 u1 furent faites. Il ain1a 111icux per– dre la vie que de la sauver par des moyens qui entraîneroient des fraudes, des in1postnres, et qui ainsi fcroicnt oilenser Dieu. Adn1irahle délicatesse d e consci ence, <]ll 'il consulta seule, lorsf1uïl s'agissoit de le dérober à une n1ort ccrtaÎHe! ll fut donc, le 17 fëvrier, dès quatre heures du n1atiu, arracl1é de sa p1~son et con– (luit à. 1.,ours, pour y être jugé par une con1- rni ssion n1i1itaire cr~ée par le général divi– sionnaire Vin)eux, con1n1andant la vingt– d.cuxiè111c division nTilitaire; e1le condan1ua raccusé à être fusillé con1n1e én1igré. ~ll vain e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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