Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 2q.5 ) I..les enfans de téuèhres, qui ycillent sans cesse pour surprendre les enfans de lun1ière, ayoÎeut frérni cle rage à l'arrivée du juste, banni sur les côtes d.' Angleterre. l..,es couver– sious n1ultipliécs (1ue son zèle opéroit, les décidèrent a couj urer sa perte. Ils firent tous leurs ef!:orts pour le flécouvrir, et il ne put loug-tcn1ps échapper à la perGdc activité de leurs recherches. ·un 111isérab1e qui lui avoit, dit-on, des obligations esseutielles, l'aperçut, le reconnut dans sa retraite, et se hâta de l'aller dénonct;r. Aussitôt les gendarn1es se saisirent de sa person ue, le i 4 février 1 7 vB, dans la n1aison dè J\1mc. 1,eclec de Beaulieu, chez laquelle il avolt, le t11at:in n1ên1e, célé– llré les saints 111ystères, confessé et con1n1u– nié plusieurs persouncs. Deux hon11ues qui sen1bloiel)t être des tigres, le tenoient au col– let; il fut jeté dans un affreux c:ichot _, 11'ayant la libe~té de parler à personne. Cependant les arnis de la religion, frappés d~s fruits prodigieux que son rniuistère pro– d 11isoit, résoluvent tle le soustraire, à quelque prix que ce fùt,, a la fureur des révolution~ .. 11aires. Ils s'efforc(~renl de gagner les gendar- n1es fpti devoient l'escorter jusqu'au lieu de '; e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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