Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 2,44 ) qu'à r éloqnence onctueuse qu1 ahin1oit toutes ses prédi catiolls . . Les ennen1is de la religion, redoutant lïnfluc:nce de son zèle' lni voùè– rcni: une haine plus 111ar'luée qu'à ses confrè– res. Dès le berceau de Ja révolution, ils lui suscitèrent des persécutions qui n'eurent pas leur efl'et. Assujetti à la mesure rigoureu~e d'un appel non1inal, ainsi que les autres n1en1- ·bres du clergé fidè1e, iJ fut incarcéré dans la suite, et puis banni de la France. Réfugié en Angleterre, il y den1eura ciuq ans et den1i; • ' J ' • n1a1s, a cette cpoque, ne pouvant r es1ster au désir de voler au secours d'un piuple d 'orphe– lins, qui soupiroient après son retour, il entre– prit un voyage pénible et dangereux, et s'in– troduisit furlive1nent dans la ville de IJaval, au 111ois d'août 1797. Son arrivée ren1plit de joie tous les catholiques, qui lui présentèrent une moisson a~ondante, n1.ais, hélas ! bien p~u d'ouvriers. Frappé des in1n1euses besoins des fidèles, il é€rivit à l'un de ses confrères, dé– porté en Espagne, Je conj~rant de venir par– tager ses travaux ; ils étoient sans doute bien au-dessus de ses fo-rces, qnoiqne son cou– rage fût sans borr~es; et il ue put les soutenir long-temps. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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