Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 24~ ) tie1, au soin d'écrire son testament, et d'y con– signer les beaux senlin1ens que nous venons d'adn1irer ·en lui. Qu'il nous soit pern1is d'en citer seulen1cnt les paroles suivantes : c< Je ren1ercie tous n1es amis qui ont bien » voulu s'intéresser à ,n1oi : je leur dis adieu » avec toute la résignatiou possible; je les re– ' ' corn111anqe au Seigneur. » Je salue tous les fidèles qui ont eu con– ~ fiance en 111oi; je dcn1ande pardon à t.ous " ceux que j'aurois offensés ou scandalisés: » le temps ne n1e permet pas de leur faire " connaître plus an1plen1ent les dispositions >) et les sentin1ens de 111on cœur. >) Condan1né à n1ourir, il ne Ine reste que " le te111ps de n1 e ·préparer cie plus en plus » à consomn1er le sacrifice auquel je pense >J depuis long-temps : si je n'ai pas fait ce )J que je devois pendant n1a vie, pour ap– >J prendre à bien vivre à tous ceux qui n1'ont " connu, je vais au n1oins demander à Dieu >) la grâce de leur apprendre à bien n1ou- • >) r1r. » 1\1a fidélité aux devoirs de cette religion » sainte dans laquelle j'ai eu le bonheur de " naître, n1e conduit à la rnort : 111ais c'est dans e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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