Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 259 ) la n1aiso11 du prieur d'Olivet, par un déta– chen1ent de soldats cantonnés à I""oiron, et à la tête duquel se trouvoit un i11oine ber– nardin, n1alheureux apostat, et alors revêtu du titre honteux de con1n1issaire du pouvoir exécutif du canto11 de Loiron; nous nous abstenons de désigner son nom. Les in1pies n'avoient pu d'abord découvrir et saisir leur victime; ils s'en retournoient irrités de leurs vains efforts, lorsqu'un inisérable qu'ils ren– contrèrent les assura que ce prêtre étoit caché dans l'intérieur de .la n1aison. Ils retournèrent sur leurs pas, firent une fouille·plus sévère, le découvrirent, le garrottèrent, et le chargèrent de fers, comn1e le plus insigne scélérat. Au mon1ent de son arrestation, ses cruels persé– cuteurs balancoient à le massacrer. J...,a Provi- .. dence Jui réservoit. un plus long e.t plus glo- rieux n1artyre. Conduit d'abord à Laval, il y subit un interrogatoire qui dura trois heures; et il fut décidé que le prisonnier seroit tran~féré à Tours,, pour y subir le juge11)ent que pro11onceroit la cornrnission militaire. l.,es prisons de Château-Gonthier, Sablé, I-'a Flèche, Château-du-Loir, furent tour à tour le théâtre de ses iouffrances. Dans le e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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