Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 2~3 ) posa s~s bons offices ; mais l'accusé déclarant qu'il se suffisoit à lui-mên1e pour se défendre, l'interrogation s'adresse directen1ent au pré– venu. On lui den1ande s'il est l'auteur du Pa· rallèle,, etc. , et s'il reconnoît con1111é lui ap– partenautes les phrases suivantes, propres, con1n1e on l'annonce, à faire détester la su– blùne révolutionfrançoise ~et à avilir la repré– sentation, nationale. Ces phrases , entre autres, étoient ~elles-ci : « J'entre en n1atière, dans » la pure Întention de faire sentir aux Fran– " çois régicides toute l' énorn1ité de leur crin1c, » et de les engager à le détester et à l'expier, » autant, s'il est possible, qu'il n1érite de l' ê– » tre...... 0 François! lors-que tn as guillotiné l> Louis XVI, tu péchois si peu par ignoran– » ce, que tu savois que Dieu te con1111andoit » d'honorer, de respecter·et d' ain1er surtout » tes père et m·èrc, tes souverains, et qn'il » n'étoit jan1ais pern1is aux sujets de se » soulever contre leurs rois ou souverains » quclcoQques. Tu connoissois si bien I.Jouîs . ' . '> pour ton roi , que c est par cette ra1so11 » 111ên1e que tu lui as :lrr:iché ]a vie , ne J> voulant plus de roi , dans la folle persua– )~ sion . . .. que la souveraineté t'appartenait e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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