Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 22ô) Ier lès n1enées odieuses et secrètes des in1pies~ Il résista courageusen1ent .à l'indigne pasteur de sa paroisse natale,, homn1e borné, dlais plein d'an1bition, qui le pressoit de souscrire le ser– n1ent schisn1atique : cc Vous devez tout, lui » dit in1patie1nn1ent le jeune prêtre, vous de– )) vez tout, l\f on sieur , à l'ancien régi111e, et >J vous l'avez trahi! Pour moi, je i1'ai rien , . >> que <le l'Eglise cathoiique ron1aine; je suis J> prêt à périr pour sa défense '>. Ce langage , sorti de son cœur , ne se dé111entit point ; sans doute qu'en donnant une telle réponse, il prévit dès - lors les persécutions dotlt il se– roit l'objet et sans doute la victin1e. ~'achar­ nen1ent des ennen1is de la foi devint tel à son égard, qu'il se vit obligé de prendre la fuite pour échapper aux fureurs révolutionnaires. Ce fut en vain. Dans le cours de l'année 1798, il s'était caché daus la commune de Corni- 111ont, en Vosges, au clon1icile du vertueux catholique Sébastien Antoine, habitant du lieu. I_,e confesseur. de Jésus-Christ y fut dé– noncé, et l'adj-oint du n1airc, avec une escorte de gardes nationaux, vint inv~stir cet asile, le 21 décen1bre ,. à deux heures du m:l.tin, ine- 11açant le propriétaire de brî1Ier sa n1aison, e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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