Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 224 ) » elle, voüs avez raison de p]eurer, vo·U's avei )> fait une grande perte; il est n1ort con1111e un » hon1n1e pénétré de sa religion. Si vous en » aviez beaucoup con1111e celui-là, je ne sais >> pas si l'on pourroit tenir contre 1111 pareil » spectacle ». Soit que le peuple, rarnené aux bons principes, pensât con1111e cette fen1n1e, soit que les prières du saint confesseur eussent obtenu de Dieu le ralentissement de la persé– cution, il fut le dernier in11nolé dans cette ville, et sa fin précieuse contribua certainen1ent à raffer111ie dans la foi plusieurs a111es chance– lantes, qui se trouvèrent ranin1ées par son exe111ple. Nous avons parlé des généreux confesseurs qu'a fournis le Haut-Rhin, ·pour la partie qui tenoit au diocèse de Bâle. Dans celle qui ap– partenoit à celui Besançon, il y eut fré– quen1n1ent des arrestations de prêtres catho– liques, surtout à Béfort, qui en est l'endroit le plus considérable, et celui où siége le tribu– nal. i\Iais quoique l'esprit y fût très-révolu– tion11aire, et .que les aulo.rités y fussent fort intolérantes, Jllusieurs horon1es de bien qui s'étoieut conservés tels au rnilieu de la con– tagion , con1111e Daniel à Baby1one, savoient tellemer1t e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=