Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 221 ) » charité ? vous obstineriez-vous à rester dans » un état de perdition l Recourez avec con– » fiance aux prêtres restés fidèles à leur reli– » gion. Non, ils ne peuvent être vos enuemis. >) IJes in1pies les out calon1niés _, dépouillés, ,, chassés; n1ais il en reste encore assez pour » vous instruire au péril de leur vie$ Quelque )) part qu'ils soient, caclH~s au n1ilieu de vous, » ou dans un cruel exil, ils prient pour votre » salut, pour votre.conversion, ponr votre bon– )> heur; ils prient pour vous obtenir la gràce de » rentrer dans le sein de l'Eglise ron1aine, la » seule vérit.able. Dieu de bonté, père des n1i– » séricordes, laissez-vous toucher à la vue de » cette inultitude de .n1es frères qui gén1isseut » dans les ténèbres et à l' on1bre de la rnort. >l Exaucez les prières que l'Eglise ne cesse de » vous adresser en faveur <le ces enfans égarés; )) rendez à cette n1ère désolée tous ceùx de ses » enfans qu'on lui arrache et qui. périssent. » :Faites, ô divin Pasteur de nos a111es, que >' tous réunis enfin dans le n1ê1ne bercail, ils " aient le bonheur de vous louer e11setnble dans >J la bienheureuse éternité ! Unu111, ovile et ~ u1zus pastor. (Joan. c. x, Y. 16.) A ces n1ots ·du juste mourant cités tout à e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=