Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 2~0 ) » et yous rendent tous dignes de la. récon1- » p ense éternelle qui vous est d esliné.e. » Et vous aussi, n1es frères errans ( Coln1ar » est con1posée mi - partie d'habitans catholi– » ques ron1ains et protestans ), vous que la » séduction et l'enthousias111e de la nouveauté )) ont entraînés dans le schi.sn1e et l'hérésie·, » vous qui avez cn1ployé la ruse, l'artifice ou » la violence, afin d'arracher à Jésus-Christ » tant d'an1es pour lesquelles il a répandu )> tout son sang, ah! conJbien est grand votre » n1all1eur ! Si vous con noissiez la profondeur 1> du précipice où. vous vous êt~s jetés incon- :a sidérén1ent, quels regrets n 'en auriez-vous ~ " » pas! Etre hors de l'I 1 :gl i se d e J ésus-Christ , » et par conséquent dan.s · un état actuel de )> dan1nation, si l'on venoit à 111onrir sans en .>> eu av0ir fait pénitence, et cela pour une » éternité; fut-il jan1ais situation plus terri– )} ble et plus eff~ayante? Je vons en conjure >> donc par le sang de Jésus-Christ, réfl é~his" sez-y sérieusen1ent, pour le salut de votre . . , )) pauvre ~n1e : ayez-en p1t1e. )) Notre i11ère con11nune, l'Eglise ron1ai– » ne, vous. ouvre son sein; elle vous tend les » bras. Vous refuseriez - vous à sa tendre e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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