Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 218 ) et ses bas, et donne ordre de les porter à un }Jauvre prisonnier réduit au dénue111ent le pJus absolu : il les lui avoit pron1is con1n1e par tes– tan1ent, avant de quitter la prison. Il voulut parler au peuple, dont les cris étü"uflèrent sa voix; et l'on n'entendit que ·ces paroles; cc Je )) n1eurs pour n1a. religion ». ()u trouva sur le corps du confesseur de la foi un écrit contenant ce qu'il avoit voulu dire au peuple avant de subir son arrêt ; en voici ]a copie fidèle : c< Jetez, ô n1on divin Sauveur, » des regar<ls de 11i.iséricorde sur notre n1al– » heureuse patrie! ... Ayez pitié de cette por– )> tion précieuse de votre Eglise...• Elle est » depuis tant de siècles votre héritage; ne l'a– )> bandonnez pas .... Ne pern1etlez pas que n t:int d'an1es qui vous sont chères périssent » pour toujours .... Soutenez, par votre sainte » grâce, vos fidèles serviteurs dans Ja cruelle )) persécution qu'ils endurent; accordez-leur · )} la consolation de voir votre sainte religion .>.> rétablie et florissante parmi eux; qu'ils aient, · >; eux et Jeurs enfans, Iç bo11heur de la pro– )) fcssei~; que tous vous adorent, vous glori– )) fient, et se rendent dignes de la récon1 pense )) r1ue vous leur avez acquise au prix de votre · e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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