Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( :20 ) 1f toujours ceux qui sont propres à y faire 16 " bien. Si vous avez plus d'attrait pour le ' ' cloitre, voyez autour de vous les ditférens J) corps qui for1nent cètte n1ilice sainte, et qu~ » tous servent utilen1ent l'Eglise, chacun à sa " manière .. Sil' obligation de choisir vous force )) d'en préférer uu, ne méprisez pas les autres. " Ceux 111ê111es qui paroissent nt avoir aucun J> rapport à l'instruction publique, les Char– » treux, les Trapistes, confondent la n1ollesse >) de notre siècle, en retraçant à nos yeux ' ' toutes les austérités des anciens anachorè– ') tes, -~t attirent par leurs prières la bénédic– >) tion du ciel sur les e111pires et les particu– ') li ers...•. Si vous vous décidez pour le clergé n séculier dans votre diocèse, ·cet état a ses n dangers con1n1e les autres; il y faut une » verltJ plus éprouvée, parce qu'on vit au n1i– ,, lieu d'un n1ond.e corron1pu, que ron est sans >) cesse obligé d'édifier et de con1battre. Avant » d'y entrer, on court n1ên1e des dangers par " les longues études q1~'il exige dans un siècle >> pervers et dan~ Ja contagion des grandes " villes, sans être fixé, et n'ayant presque aucun » surveillant. Si vos vues, 111011 cher fils, se » portet~t vers cet état, vous trouverez dans le e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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