Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( .!17 ) )) assez de forces pour marcher, je veux en » profiter >>. Ainsi la charrette précéda la vic– tin1e, qui s'avança dans le caln1e de la résigna– tion, avec l'héroïsme de la foi, portant entre ses mains et embrassant tendrement l'image de Jésus-Ch1 .. ist crucifié, le n1odèle des élus et le pren1ier né d'.entre les n1orts .: Prùnoge– nitzts 1nortuoru1n. ( Apocal. c. J , f. 5. ) Mais quel déchirant spectacle s'offre à ses regards! les rues sont r .en1plies d'un peuple in1n1.ense, soulevé sans doute par les ..in1pies. Au milieu des plus affreuses vociférations, au r:nilicu de n1iJle cr.is d'horreu!', il vo1nit contre le juste des În>piétés, des hlasphên1es. l/ob– j~t de toutes .ces huées redouble de recueille– n1ent et de patience. Il jette .des yeux atten– dris et pleins d.e compassion sur cette mul– t.itnde, prie pour tant d'aveugles, et leur dit à différentes reprises : <( An1es égarées, ap– » prenez, par n1on exen1ple, con1n1ent vous >) devez souffrir et n1ourir pour Jésus-Christ n et pour sa religion sainte n. Il aperçoit le théâtre de son sacrifice, et cette vue hâte sa . n1arche et redouble sa ferve Lll". A. peine y est-il arrivé, qu'il n1et son crucifix dans la poche de so~ habit, &te cet habit, ses souliers e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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