Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 215 ) » sur celui de tant de n1illiers d'autres qui » restent sur la terre, exposés à une foule de » dangers. Détachons-nous des biens périssa– » hies de ce i11onde. Si, par la loi du 18 fruc– » tidor, on n1' eût conféré un riche bénéfice, .>) vous-n'en pleureriez pas; et voilà •1ue cet le » loi 111e n1et à n1ên1e <le recevoir aujour– » d'hui, des n1ains de l'Eternel, la paln1e du » n1artyre, et vous pleurez! Je recevrai dans » peu d'heures des richesses infinies et des '> biens in1périssables , et vous en êtes afiiigé »jusqu'aux larn1es >> ! C-e digue frère ne pou– vant les faire tarir: « l\1ais séchez-les donc, re– >J prit le saint prisonnier; <les ho1nn1es n1'ont 1> jugé, je trouve leur j ugen1ent fort doux; n1ais ,., j'espère en obtenir de .D:eu un plus doux ·> encore : dites, je vous prie, à 111es juges, ,> que je lenr pardonne de bon cœur le ju– » gen1ent qu'ils ont prononcé contre nToi : ils >> ont suivi la loi du ig fructidor, quoi<1u'elle >' soit révolutionnaire et inconstitutionnelle; » je J11'y sournets entièren1ent, et je désire » que Dieu leur pardo11ne; je Je prie égale– » incnt pour ceux qui ont porté cette funeste » loi ». C'étoit en présence des soldats qui le ga rdo1ent qu'il tenoit ce discours, dont ces e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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