Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 208 ) poursuites ! mais 011 l'y soupçonna ; et neuf gendarmes, avec une troupe de jacobins, in– vestire11t la i11aison, et plusieurs y pénétrèrent. I ' 1' l . " ...J un c eux , apercevant e saint pretre qui cssayoit de passer d'un apparten1ent dans une chan1bre· voisine, lui assena u1.1 coup de sabre et11tre les denx épaules. Dès-lors le blessé ù'hé.. sit.a poiut à se considérer co111111e un 111artyr, et la joie se répandit dans son cœur. Cepen– dant le peuple, attaché aux principes de sa religion 1 vonh1t ravir à ces hornn1es avides de n1eurtre leur innoceute victin1e. Pour qu'elle ne 1eur fût point enlevée, ils Ja lièrent avec soin, et grossirent lenr escorte de vingt-cinq hon11nes d'artillerie· légère, qui accompa– gnèrent Je confesseur de la foi jusque dans les prisons de Colmar. En y entrant, ii tén1oigna la satisfaction la plus vive d'y trouver un prêtre catholique, con1n1e lui prisonnier de Jésus·• Christ. Celui-ci nous fait, sur ses rapports avec l\'I. Rochelé, la relation suivante : (( Je l'crnbrassai avec une têndresse qui ne " peut s'exprin1er. Son air, ses n1anières, son . . . . >1 111a1nt1en, ses n1ax1mes, sa conversation, ne » pern1et(0Îent pas de douter un n1on1ent qu?if )) ne fût au comble de ses vœux ~ Il regardoit J> ce e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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