Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième
( 206 ) res. Il s'arrêta dans la ville cle I_Jyon, distante • <le vingt lieues de son pays natal, et n'y fut point oisif; au contt'aire , profitant avec ar... deur de ces n10111ens de tranquillité 04 de stu- , peur clans l'esprit public, il s'occupa tout en- tier à avancer l' œuvre de Dieu , en travaillant, selon ses forces et sa capacité, au salut du pro– chain. Ce fut en apôtre qu'il aborda, qu'il sou– tint les différentes fonctions du snint n1inistère, que les supérieurs ecclésiastiques légiti1ncs ju– gèrent à propos de lui confier. Cette vie labo– rieuse (!lu fervent mi ssiounaire se prolongea plusieurs années, pendant lesquelles il eut lleaucoup à souffrir de ses fatigues- et de la sourde persécution des n1échans. Bientôt elle devint publique; le génie du n1al laissa ton1- her le 111asque, et reçut pDissance pour rava-– ger la terre; l'orage, suspendu quelque ten1ps, éclata de 11ouveau. Après s'être i11ontré cons– ta111n1ent l'intrépide confesseur dè la foi, M. Routelier en. devint le n1artyr, et, fusillé à Lyon pour cette cause glorieuse, le 12 juin 1798, _à l'âge d'environ soixa11te-deux ans, il n1ourut de la mo!.·t des saints. Nenzo mortem cogitet, sed ùnniortalitalern; nec terrv porariam pœnani, sed gloriani sen1pitt.rnam. Cyprian, e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)
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