Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 205 ) fidèles, il partagea dan·s tontes les occ.asions les injures et les persécutions qu'ils essuyè rent. Une conduite si généreuse lui valut, de la part des révoluiiounaires, .toute la haine qu' ils avoient vouée depuis loug- temps aux horis prêtr~s, et, par b-ne conséqnencc à lac1ucHe il · s'attendoit avec une résignation courageuse, les 1nên1es tribulations. ']~'ous les fonétionnai..;. res pubJics qui avoient refusé de prêter Je se t·...:. 111ent schisn1atique, et connus alors sous ln d~non1ination .de réfra.ctaires) ayant ét.é dépor– tés, le n1e1nbre du corps des fa111iliers, que ce décret ne devoit pas atteindre, <levîut ea ])utte aux rne11ées infernales des schisn1atiques , qui le forcèrent de suivre la i11ên1e n1esnre, et d'abandonner sa patrie. Il fut donc rejoind!·e dans les pays étrangers ces vertueux confrè~ res, dont il avoit suivi les bons couscih• , les beaux exen1plcs, avec tant d'exactitude et avec une docilité si pa~,frtite. L 'horÎ7CHl sen1blo-it s'éclaircir; les ten1pêies causées par nos affreux débats politiques s'é– toient caln1ées; un avenir consolant en appa.– reuce s'annonc;oit; et le généreux bau ni fut bic11tôt entrainé par son zèle à r entrer en ~ f.:i~ance , pour y rendre de.s·- services à ses fr~- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)