Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième
( 200 ) rien pour en faire un usage conforn1e aux saints canons. .A.près en avoir prélevé un en– ti-etieu honnête, il consacra tont le reste au soulagen1ent des pauvres, des veuves, des or... plielius _, et à d'autres bonnes œuvres que son }1t1111ilité chercho1t à dérober aux yeux des hornmes, satisfait de ne con1pter d'antre té- 111oin et d'autre approbateur que Dieu seul. l\Ionsieur Routelier, n'ayaul point eu l'oc– c:ision d'exercer le saint n1 inistère, et privé jusf1ne là du bonheur de travailler à la sancti– ~cation de ses frères, s'était contenté de les édifier, et <le se montrer au n1ilieu d'eux la bonne odeur de Jésus-Christ. D'une vie cons– tan1111ent exen1plaii~e, d'une assiduité parfaite à ses devo1rs, il se livroit avec ardeur à la prière, soit publique, soit particulière; se ren.. doit ponctuellement, le matin et le soir-, à tous les offices du chœur; et la tendre ferveur qui hrilloit sur son front déceloit, à son insu, le feu sacré qui consun1oit son an1e. Il n'avoit IH)iut rapporté du cloître une vertu ~ .. ude et sa uv~ge : dans J ui, la piété n'ofli·oit rien que d'ai1Y;able et d'att.r;)yant. Avéê une physiono~ 1nic ouverte et. prévcunnte, la hou té, Ja dou... l I 1•1 • • d ç ç t1~-- et a seren1te se pe1gno1eut ans ses e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)
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