Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 1 99 ) Ce fut là que naquit J\I. A11toine Rov– TEL!ER, d'une fan1ille honnête dans ]a bour– g~oisie . .11 y fit ses pren1ière's études, et pro– f-ita, pour son éducatio11, des soins que don– noient à la jeunesse les 111issionnaires de la congrégation de Saint-Joseph de Lyon, pla– cés à la tête d n col lége. Jaloux d' e111brasser un état qui répondît aux vnes de la divine Pro– vidence sur lui, à l'àge cle dix-huit à vingt ans, il quitta sa patrie et se rendit à Roine. Il y entra dans· l'ordre hospitalier de Saint-An– toine de Viennois, qui depuis, supprin1é selon le~ forn1es ·canoniques, en i 778, par l'illus– tre Pie VI, de. si glor1euse n1érnoire, fut uni à celai de Saint-Jean de Jérusalen1. Pron1u à l' 9r<li--e du sacerdoce, il rcvi nt à Louhans sa patrie; et,. doué -de toutes les qualités propres au corps ecclésiastique des f arniliers, où se trouvoit une place vacante, il l'obtint, et la conserva pendant environ vingt ans. Sa con- d . ' d~ . tnte ne s y cn1ent1t. pas un n1on1cnt, et, plein de l'esprit de son état, il se distingua par une vie de paix et de charité, soit envers ses confrères, soit envers sa fan1ille et les ' • • '1 • ütrangers qu1 se trouvolent en rap1)ort avec ttn. Ju.uissant de revenns consid.~rahles, il n'onlÎJ; e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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