Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 1 97 ) >) Nous étioris tous si anitnés, si touchés de » sa foi, que les larn1es, non de douleur, ' ' n1ais de joie, couloient avec abondance. En l> l'c1nhrassant, un de nos vénérables con- fi \ l ' •\ ' A / )I 0 l » rere~, c e1a trcs-age, s ecr1a en p curant :. ,, Ah! que ces 1nallzeureux a<.•eugles ne sont– ~> ils téntoilts dit Jpectacle étlijiant que vous ~> nous clotin.ez ! » Le digne n1artyr de Jésus-Christ se mit \ I • A >>' a genoux, pour rec1 ter ses vepres a\·ec nous. » Il resta dans cette attitude si pénible, avec » ses blessures, pe11Ùa11t tout ce ternps, et » ta1·1dis qu'on faisoit les prières de l'agouie . » Tenant alors un crucifix h la n1ai n, il notis _,, édifia beanconp par les discours qu'il n·ous » adressa, et par les passages de !'Ecriture » sainte dont il anirnoit sa foi, jusqu'au n10- >' n1ent Ott on vint le cherchet·. On arrive eu– » virou les trois heures; soutenu dessous les )> bras, il est coùduit hors de la prison , et on » le porte dans l1ne chajse au supplice. Voilà " ce que je puis.. vons dire de notre dernier n1ar- . >> tyr. Il est à ceoi1~c qu'on aura bientôt à vous >1 faire un récit aussi édifiant de ceux qui atten~ " dent le niên1e sort. l'llusieurs s'en réjouissent.,.. >J .et soupirent après cet h.eureux n1on1ent >fi\,, e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)