Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième
( 196 ) Nous reprendrons le récit intéressant qu+ont coupé les deux lettres précédentes. C'est le digne con1pagnon des fers de rhomme de D . l ' • d ] . b ic u , ie ten101n e ses oern1ers con1 ats, 1t.t.Î nocs dit : « Avant sou jt1gen1ent il avoit » n1anifesté une craiutc excessive, et après il >> n1ontra le plus grand courage, et nous ren– » dit t~n1oi~1s du spectacle le plus édifiant-. 1> "(J ne de ses sœurs étoit dans la ville; il la ~.~ f;,:Ï.t veuir' il rernhrassc' et lui <léveloppe .-, c~:~ n:b!cu la gràce qne Dien lui accorde est ., gra1jdc. Sa sœnr, plus touchée du danger de ; ~ perdre la foi, que de la n1ort d'un frère chéri, »lui dit en sanglotant: Ah! priez Dieu, .lors– » q1te vous serez dans le ciel,, qu'il nous con– » serve la .foi. 1\1. Perrin lui répondit : t< Sa· " cri fiez tout, biens ten1porels, liberté, la >> vie n1ên1e, plutôt que de jan1ais rien faire )) qui y soit O})posé ». Puis il fit un discours ,, très-propre à faire conuoître le vide Je ce n n1oude, et à exciter uu ardent désir dei >> }liens éternels. Lorsque tu arriveras tlans la n fan tille,, continua-t-il à sa sœur, co1nnzence » par lui dire : ]Jonnc noztvelle ! 1Vous a"10llS un » ji.. ère dans le ciel,,· et il 1ne seroit ùnpossible .» de dire tout ce que j'ai 1.'1' et entendu .... ·•· e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)
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