Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième
( I g5 ..) >> je nte suis pleincü1cnt réfoui à cette favora– » hle nouvelle, qui n1'a annoncé que j'allois ,> entrer ·dans la .rnaison de Dieu. Je vous .» den1ande pardon des fautes gue j'ai à n1e " reprochet~ .à vo.tre égard, et jè .pardonne d! :J> tout n1on cœur à ceux et à celles qui ont . . ~ '' . )) pu n1e nuire, a1ns1 qua ceux qui ont con- >> couru, · directen1ent on indirecten1ent > à }) 111a ·ni:ort; car , en voulant faire n1on n1al– » heür, ils ont procuré inon bonheur vé– .» ritahle. ' ' Tranquillisez-vous clone, encore une fois. >> C'est pour t11oi la plus grande faveur, d'être ,, à certains égards co111me notre S3uveur n adorable , quoique je n'aie jamais rier1 fait ' ' pour n1ériter une si erande erâce. Adieu 4...) 4.., ~> pour cette vie ; je ne fais que vous précéder )) de quelques n1on1ens. Ren1erciez de n1a part ~> tous n1es bienfaiteurs, soit spirituels, soit » ten1p-0rels. Je n'oublierai pas, si je puis, )> toutes les n1arques de bonté et d' an1itié que » j'ai reçues de vous. Je vous e1nbrasse tous )> dans la paix du Seigneur. ' ' Dans la 111aison de Justice, à deux heures n i11oins \lll quart, le 17 février 1798. >l Jean-Claude PERH-IN "· e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)
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