Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 1 94 ) M. p errin {l ses /Jare'flS. « l\1on tl'ès-cher p ère " i11es frère et sœu~, » J__,a 11ouvelle de n1a n1ort, co1nn1e je le » prévois , va yous jeter daus la douleup la » plus an1ère, ~ans les angoisses les plus vives. » C'est un tribut' qu'exige de vous la nature; » n1ais envisagez la fin pour lac.1uelle je vaÎ3 j) verser 111on sang. C'est pour rendre tén1oi– >J gnage à la religion de J ésus-Chris.t, dont )) rai r eçu de vous les pren1iers })I'Încipes. Je " vais sceller <le n1on sang la croyance de » n1a foi. Je vous exhorte et yous conjure » de persévérer i11violahlen1ent dans tous les » points de cette n:iên1e f()i, du t,sÎez-vons· at– " tendre et souffrir n1ille n1orts ,. co111111e celle » que je vais souffrir i110Î-111ê 1ne dans quel– » ques instans. Quel bonheur pour yous de " pouvoir con1pter un 111arl'y r dans votre fa– )> i11ille ! J'espère être bientôt assis · à - la » droite de 11olre com111un 1'Iaître ; et si f ai n qu elque pouvoir auprès de lui, je serai \ 1 0- » t.re IJroteclenr et votre avocat d'evant le » trône Je sa n1ajesté. ll assurez-vous donc, » con1n1e je suis rassuré. i11oi-n1ên1~ it ]a non– >) velle de n1a condan1natio.n. Car, vrai1r1eut, e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)