Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 192 ) » sent, et je lui en fais volontiers le sacrifice, » Jésus - Christ, n1on Sauveur et Rédemp...;. » teur, n1'e11 a donné l'exen1ple. Quel bon– " heur pour n1oi de faire en petit ce qu'il " a fait en grand ! Je ne suis pas de meilleure » condition que mo11 l\'Iaître; et puisqu'il a » fallu qu'il passât par la voie des hu111ilia– n tions, des persécutions et des souffrances, '> pour entrer en possession de la gloire qui lui " étoit réservée, un chrétien ·' à plus forte }> raison un n1inistre des autels, ne doit-il pas )) se glorifier de suivre les traces de son chef? >> Que ne i11'est-il donné de pouvoir expiet » et laver dans nton sang les crirnes atroces » de 111a n1alheureuse patrie ! Du 111oins j'ai » cette co11fia~ce, que mes propres péchés 1ile » sont pardonnés par mou sacrifice. Cette >> grâce, je ne la n1érite pas, et je n'ai jan1ais >> rien fait pour mon Dieu , qui pût attirer sur 1) n1oi une faveur· aussi signalée que la paln1e » du n1artyre que je vais recevoir, en rendant » témoignage à la religion catholique, apos– » tolique et ro111aine, que j'ai eu le bonheur » de professer jusqu'ici, et qu~aidé de la grâce » d'e11 haut J je prot<:~sserai jusqu'au dernier » soupir. Je prie Dieu, et si j'ai quelque pou- • » VOlf e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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