Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième
( J 91 ) »envoya, le 16, un ~utre n1édccin pour vi– » siter <le nouveau le n1alade. I_.Je rapport » de celui-ci étant se1nhlable à celui du pre– » n1ier n1édeci n, on laissa le hle~sé clans sa »prison, jusr1u'anlenden1ain. Ce fut ce jour, >> 17 fëvri èr, à dix heures du i11atin, qu'on » le conduisit, en le soutenant sous les bras, >) à ia co111n1ission ruiliLaire. Non1n1ée dès la >> vei1le , elle étdit assen1hlée ponr Je juger, » lorsqu"une autre con1n1iss1on vint s'en1pa– » r er de sa place, et prononça ]a peine de » n1ort. I_Je changc n1ent de con1n1ission avoit » eu li eu, parce qu'on appréhendoit que la » premi ère n e fùt pas a~sez d éterminée à faire » couler le sang. » On vint à n1idi lni faire lecture de soh » juge1nent, qu'il entendit sans é1not.ion. En– ' ' ·suite, ran1ené dans sa chan1hre, il écrivit ou » dicta pln si ~urs lettres, l'une à ses parens, l'au.. •> trc à la paroisse dont il avoit été vicaire h. · Nous in terron1pons la narration, }10ur con– signer ici ces deux lettres : lff. P eJ'l\·n à, sa /Jaroisse. « l .Je souverain lVIaître, 111on Créateur, qui ,, m'avoit donné la vie, la rèden1ande à pré- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)
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