Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 190 ) » rent. Il reçut dan~ le corps plusieurs grains >> de grosse fonte, une halle à un bras, une >J autre au dos, qu'on lui ôta en lui faisant . '> une ouverture au ventre. Dans cet état, il " fut conduit d'abord dans les prisons d'Or– >) nans, où i1 resta huit jours, après lesquels >l on l'an1ena sur une voiture dans les prisons » de Besançon, quoique fort i11alade. Le n1é– » decin regar<loi.t cornn1e exti'"aordinaire qu'il )> n'eût pas péri sous les coups. Sur la voiture, » on l'attacha, avec une chaîne de fer, à un >) <le ses con frères qui avoit été arrêté à peu » près dans le i11ên1e te111ps. Jugez dans quel » état il se trouvoit, lorsqu'il parvint ici. IJa » fièvre étaut fort redoublée, on le coucha ;> in1n1édiaten:1ent. Con11ne il se trouvoit ins– ' ' crit sur la liste des déportés, il ue s'atten– >J doit pas à être condan1né à 111ort, jusqu'?u 5 1 • ' • f ·1· l d . » 1 üe ce 11101s, ou cinq us1 iers e con u1- » sirent dans la prison de Charnp-1\'Iars, .afin )) de le priver des secours et des consolations » qu'il po urroit recevoir de ses ·confrères. )) i\Iais con1n1e il ne pouvoit sortir de son lit, >.>.le rnédccin ren1it au caporal un certificat qui » constatoit sou i1npuissance. f_/ état-tnajor ue » s,en rapporta P.oint à cette .déclaration. Il e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=